26ème Dimanche du Temps Ordinaire
1ère Lecture : Amos 6,1 , 4-7
Psaume 145
2ème Lecture : 1 Timothée 6,11-16
Evangile : Luc 16,19-31
1ère Lecture : Amos 6,1 , 4-7
Psaume 145
2ème Lecture : 1 Timothée 6,11-16
Evangile : Luc 16,19-31
1ère Lecture : Exode 32,7-11
Psaume 50
2ème Lecture : 1 Timothée 1,12-17
Evangile : Luc 15, 1-32
Détails
-Ceux qui trouvent l’image blasphématoire, lisez donc la suite…
-L’Evangile raconte l’histoire de la brebis (la brebis, c’est moi, toi…) qui s’égare, et de Jésus qui se déplace lui-même pour aller la chercher. Le verset dessiné ici, c’est la suite de l’histoire.
-Si le lapin représente Jésus et la brebis me représente, moi, comment Jésus peut-il me mener droit au précipice ? La réponse est dans les couleurs.
-Le berger me mène des verts pâturages au Ciel. Il marche sur le vert en direction du bleu.
Pour moi, le bleu pourrait me faire peur parce qu’il n’y a plus de chemin palpable (il suffit de regarder l’expression du mouton).
Pour Jésus, il sait où il va.
Alors n’entendons pas la tonte (le dépouillement) comme quelque chose de négatif, mais plutôt comme quelque chose qui est en moi et que Dieu veut donner aux autres parce que moi, je ne pense pas à le faire, ou parce que je ne sais pas qu’il y a des choses en moi à donner aux autres.
Questions
-Sur ce dessin, on constate que les 4 pattes du mouton sont en forme de 4 cœurs. On constate aussi que les gouttes de sueur (ou d’effroi) du mouton sont aussi au nombre de 4 (comme les points cardinaux; nord, sud, est et ouest, qui vont dans toutes les directions).
-L’interprétation signifie que quand nous nous éloignons de Dieu, Il vient nous chercher sur nos chemins de traverse et nous prend tout entier, avec nos angoisses et notre bonté.
-Certains pensent (à tort) que pour que Dieu s’intéresse à eux, il faudrait d’abord faire toute les bêtises possibles, et ça le ferait se déplacer. Si je ne « sens » rien, ça ne veut pas dire que Dieu est absent pour autant. Peut-être suis-je déjà sur ses épaules ?
Est-ce que j’appelle au téléphone celui (ou celle) que j’aime à chaque fois que je pense à lui pour le lui dire ? La nuit, il (elle) apprécierait à moitié… Si je ne l’appelle pas, ça ne veut pas forcément dire que je ne pense pas à lui. Avec Dieu, c’est pareil; son amour sur nous ne s’arrête jamais, même si on ne l’entend pas toujours.
Où es-tu mon trésor ? Tu me manques !
Voilà la question que se pose mon Dieu et ton Dieu aujourd’hui.
Les lectures de ce 24ème Dimanche nous font voir combien Dieu attend notre retour au bercail et Il est prêt à tout pardonner, Il est prêt à laisser tomber toutes nos dettes envers Lui.
N’est-ce pas Lui qui renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple à la nuque raide ? (Ex 32, 7-14).
Par trois paraboles racontées l’une après l’autre aux pharisiens et aux scribes (Lc 15, 1-32) , à moi et à toi aujourd’hui, Jésus nous montre combien il y a de la joie à retrouver ce qui était perdu. Avec le péché, nous sommes souvent dans la perdition ou dans l’errance loin de Dieu. Que veux-tu retrouver aujourd’hui ? Figures-toi combien ça te manque et quelle serait ta joie de retrouver ce qui te manque ! A fortiori la joie de Dieu quand Il retrouve la personne créée à son image.
Dans la première parabole de la brebis perdue, Dieu en abandonne 99 (qui n’ont pas besoin d’assistance particulière) pour aller chercher celle qui est perdue. Suis-je la brebis égarée ou une des 99 qui n’ont pas besoin d’assistance particulière ?
Κύριε ἐλέησον = Kyrie eleison = Seigneur, prends pitié !
Dans la parabole de la pièce perdue, Jésus conclut en affirmant qu’il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. Suis-un de ces pécheurs convertis ou suis-je encore dans l’errance ?
Kyrie eleison !
Dans la parabole de l’enfant prodigue ou du père miséricordieux, le premier enfant, sous prétexte de la liberté, prend la décision de se perdre. Le deuxième enfant, sensé rester fidèle, ne digère pas le retour de son frère ? Le père cherche la cohabitation dans sa maison. Suis-je le premier enfant ou le second ? Est-ce que je digère le retour de l’autre dans la famille chrétienne ?
Kyrie eleison !
J’irais vers mon Père et lui dirais …
Sainte Marie mère de Dieu, apprends-nous à prier.
Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? (Sg 9, 13-18)
Dans la prière du Pater Noster (Notre Père), nous disons chaque fois : « fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra » (Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel). C’est quelle volonté ? Et sur quelle terre ?
L’auteur du livre de de la Sagesse de ce 23ème Dimanche ne mâche pas les mots pour parler de notre condition mortelle : « Les réflexions des mortels sont incertaines, et nos pensées, instables ; car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d’argile alourdit notre esprit aux mille pensées. » Et pourtant, Dieu a voulu l’homme un peu moindre que Lui, le couronnant de tout honneur et de toute puissance (Ps8). Le revers de cette médaille c’est que l’homme, dans sa liberté, peut s’en servir pour son autodestruction physique et/ou spirituelle. Et bonjour les dégâts, le dégoût et le découragement ! Jésus nous invite à préférer son Dieu immortel, pour éviter que notre condition mortelle ne bascule au désespoir avec ses corollaires : abattement, anéantissement, accablement, lassitude, … C’est pour insister quand il nous dit encore : « Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. Jésus nous répète d’une autre façon l’enseignement sur les béatitudes : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux. » (Mt 5,3). Attention au feu rouge ici ! Il n’y a aucun mérite à être pauvre. La pauvreté ne garantit pas la spiritualité, non plus le salut ! Ce que Jésus enseigne, par contre, c’est de ne pas se fier à ses richesses. Quelle est la volonté de Dieu sur ma richesse aujourd’hui ? Par richesse entendons tout ce qui est matérialité, beauté et décor y compris.
Par rapport à ce qui est matérialité, suis-je au-dessus ou au-dessous, dominant ou dominé ?